Je n’ai jamais vraiment su ce que je voulais faire plus tard et je n’ai jamais aimé faire des choix. Décider d’aller en classe préparatoire littéraire m’a permis de ne pas choisir entre les matières que j’aimais étudier, en particulier l’histoire et la philosophie, de ne pas choisir tout de suite une voie professionnelle, de ne pas choisir entre plaisir et excellence… Malgré mes études de lettres, les mots me paraissent insuffisants pour exprimer ma reconnaissance envers cette formation. J’aime souvent repenser à l’adrénaline avant de découvrir les sujets, aux madeleines qu’on dégustait en faisant nos versions latines, à nos petites soirées après les concours blancs, aux pauses cafés où on débattait de ce que l’on révisait… Si je devais choisir un mot pour résumer ces deux années, je dirais : intensité. Tout est approfondi et rien n’est laissé en surface. Il était intense d’aller toujours plus loin dans ce que l’on apprenait et de créer de vraies amitiés. Le concours m’a permis d’intégrer le Celsa, première école de communication en France, qui me laisse de grandes portes ouvertes sur l’avenir. Finalement, je peux dire que faire le choix d’entrer en hypokhâgne au lycée Henri Poincaré est le meilleur que j’ai pu faire.