Au cours de l'année scolaire 2023-2024, soixante-six élèves et étudiant·e·s du lycée Henri Poincaré ont participé à la traduction d'une biographie de Marie Marvingt écrite par l'écrivaine et journaliste américaine Rosalie Maggio, aux côtés d'étudiant·e·s de...

De leur rêve à la réalité,
plongez dans leurs témoignages captivants. !
En arrivant en prépa, je savais que je voulais devenir ingénieure… Mais j’hésitais encore beaucoup entre les nombreuses écoles disponibles après BCPST ! L’approche généraliste et l’accompagnement pédagogique poussé de la prépa m’ont permis de construire un projet professionnel plus concret. Aujourd’hui je suis à l’Institut Agro Renne-Angers, sur le campus d’Angers, spécialisé dans l’horticulture et le paysage. Je me forme sur des sujets diversifiés, tels que l’écologie, l’éco-politique, la gestion des paysages, la génétique ou encore l’agronomie. La riche vie associative de l’école et son dynamisme me prouvent que la prépa était le bon choix: c’est une clé pour accéder à des écoles fantastiques.

Ayant toujours aimé les matières scientifiques, tel que les mathématiques et la physique chimie, j’ai choisi de m’orienter dans ce domaine. Je suis donc entrée en classe préparatoire au lycée Henri Poincaré (PCSI-PSI). Mon objectif était de rentrer à l’ENAC en tant qu’élève pilote de ligne.
J’ai choisi le lycée Henri Poincaré pour son excellence mais aussi pour sa proximité avec le lieu d’habitation de mes parents.
Ces deux années m’ont appris rigueur, organisation et persévération. Beaucoup de cohésion entre étudiants était présente malgré le rythme soutenu. Les profs étaient à notre écoute et toujours présents pour nous aider et répondre à nos demandes personnalisées. Mes profs m’ont particulièrement aidé à préparer le concours EPL S ENAC qui diffère des concours tel que CCINP, Mines Ponts, Centrale…
Les clichés, tel que l’esprit compétitif entre étudiant, se sont vite effacés pour laisser place à une ambiance agréable pour travailler.
Je retiens, de ces années de lycée et de classe préparatoire au Lycée Henri Poincaré, que des bonnes choses !

Depuis le collège je suis passionné par le monde de l’informatique et des réseaux, je savais déjà que je voulais travailler dans ce domaine. En classe de première, après ma visite du CEA de Bruyères-le-Châtel, j’ai décidé de me spécialiser en cybersécurité. J’avais dès lors décidé que je souhaitais faire la meilleure école en cybersécurité. Après m’être renseigné je me suis rendu compte que pour avoir la meilleure carrière dans ce domaine, il faut faire une grande école d’ingénieur. J’ai donc rejoint le lycée Henri Poincaré en CPGE PCSI/PSI afin de tenter ma chance aux concours d’entrée aux grandes écoles d’ingénieur. Ma première tentative ne m’a pas permis d’intégrer une grande école, voilà pourquoi j’ai retenté le coup en faisant une 5/2.
J’ai alors intégré Télécom SudParis une école dans le top 15 de France et membre de l’Institut Polytechnique de Paris et de l’Institut Mines Télécom, c’est également l’une des meilleures écoles en cybersécurité. Mon passage à Henri Poincaré s’est très bien passé, surtout en 3ème année, la 1ère année était intense mais j’ai su m’adapter. La chose que je pourrais partager est qu’il ne faut jamais lâcher, mes notes ont très longtemps été basses, elles n’ont explosé qu’en 3ème année. Surtout il faut tout donner et ne pas hésiter à travailler en groupes.
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Très tôt, j’ai su que je voulais travailler dans le monde du livre. Je ne me voyais pas autrice, mais plutôt dans les coulisses de la publication, et je me suis rapidement intéressée aux mondes de l’édition et de la traduction. Même si j’étais particulièrement intéressée par cette dernière, il était important pour moi de ne pas me spécialiser directement après le lycée. La prépa littéraire était donc une belle option, qui me permettait de toucher à tout et d’explorer la littérature sans me fermer trop de portes. En terminale, j’ai découvert l’Ecole Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs (ESIT), et décidé que je devais absolument intégrer une CPGE pour réussir son concours d’entrée.
Je n’ai pas regretté mon choix. La classe préparatoire du lycée Poincaré m’a apporté tout ce que je recherchais : une méthode de travail rigoureuse, des professeurs passionnés et investis, qui m’ont soutenue dans mon projet, mais aussi et surtout un environnement propice à la réussite. J’ai d’ailleurs choisi de khûber plutôt que de faire une troisième année de licence en langues. Les langues vivantes étaient les matières les plus importantes pour moi au vu de mon objectif, mais j’ai apprécié la diversité des enseignements offerte par la prépa, qui a satisfait ma curiosité, et m’a permis de me construire une bonne culture générale. Une culture qui me sert beaucoup aujourd’hui, dans la suite de mes études !
Le concours d’entrée à l’ESIT ne se passe qu’après un bac +3, c’est pourquoi au terme de ma deuxième année de prépa, j’ai profité du concours pour m’essayer aux écoles de commerce. J’ai passé les écrits, les oraux, et envisagé d’intégrer l’EM Strasbourg où j’étais acceptée. Je suis reconnaissante d’avoir pu envisager cette autre possibilité, qui m’a finalement confortée dans mon choix de poursuivre la traduction.
Après trois ans, j’ai pu passer le concours d’entrée à l’ESIT, que j’ai réussi. C’est une formation très exigeante, ce qui se ressent dans la charge de travail ; la prépa m’a donc préparée à la formation elle-même, et pas seulement au concours d’entrée. L’ESIT répond à mes attentes en m’apportant la théorie du métier de traductaire, mais aussi les outils nécessaires pour l’exercer : un stage obligatoire, un réseau, et des conseils donnés par nos professeurs, qui sont aussi des traductaires en exercice.
Réussir une classe préparatoire et un concours n’est pas seulement une grande fierté, c’est une expérience qui ouvre énormément de portes et nous donne les clés de la réussite.

Mon attrait naturel pour la littérature, la philosophie, l’histoire et les langues m’a conduit presque naturellement à choisir une prépa littéraire au lycée Henri Poincaré. À vrai dire, je n’envisageais rien d’autre : je savais que cet environnement académique m’offrirait un bagage culturel dense et précieux. De plus, ma mentalité hautement compétitive faisait écho à l’exigence et au rythme de travail propres à la prépa. Je savais que je serais plus performant aux concours que durant les deux années elles-mêmes – ce qui s’est effectivement vérifié.
En arrivant, mes attentes étaient élevées, presque vertigineuses. Je voulais une formation unique, capable d’aller au-delà de ce qu’on peut trouver ailleurs. Ce niveau d’excellence est rendu possible par des professeurs exceptionnels. À Poincaré, ces enseignants ne sont pas de simples transmetteurs de savoir : ils investissent profondément dans la réussite de leurs élèves, qu’ils voient (pardonnez l’expression) comme leurs « poulains ». Certains d’entre eux ont même surpassé mes espérances. Leur enseignement et leurs méthodes me marquent encore aujourd’hui, dans une formation pourtant très différente, et je garde un souvenir vif de leur bienveillance et de leur engagement.
Cependant, la prépa, ce n’est pas que l’apprentissage : c’est aussi les rencontres. Si j’ai une mentalité compétitive, cela ne signifie pas que je voyais mes camarades comme des adversaires – bien au contraire. J’ai trouvé en eux des esprits brillants, des personnalités riches, et surtout des amis que je souhaite garder aussi longtemps que possible. Ces relations sont uniques, car elles se construisent dans un contexte oùMes amis de prépa ont placé des standards d’amitié, de respect et d’entraide incroyablement hauts, et je serais honoré de pouvoir les fréquenter tout au long de ma vie.
Les concours, bien sûr, sont l’aboutissement de ces deux années. En tant que littéraire, j’ai eu la chance d’être préparé à des épreuves comme celles de la BCE. Grâce à cela, j’ai pu intégrer l’EM Lyon, alors classée 2ᵉ meilleure école de commerce en France selon L’Étudiant et 4ᵉ selon le Financial Times. Cette réussite n’aurait jamais été possible sans le soutien des professeurs, de mes camarades et de l’ensemble du personnel du lycée.
À ceux qui hésitent encore, voici ce que je crois : l’adage « la prépa, ce n’est pas pour tout le monde » ne s’applique pas au lycée Poincaré. Si les professeurs vous acceptent, c’est parce qu’ils voient en vous les capacités nécessaires pour réussir. Et vous réussirez, grâce à leur accompagnement, à vos efforts et à cette incroyable dynamique de camaraderie qui règne ici. Peu de lycées préparatoires offrent un tel cadre.

Avant d’arriver à Poincaré, je ne connaissais la « classe prépa » que par ouï-dire et à travers des témoignages d’anciens élèves que je glanais sur Internet… Je ne savais pas trop dans quelle discipline littéraire je voulais me spécialiser, et ma professeure de français de première m’avait conseillé d’aller en CPGE pour me laisser des portes ouvertes et ne pas me cantonner trop vite dans une seule discipline.
Les deux années de classe prépa que j’ai passées à Poincaré ont été un moment exceptionnel d’apprentissage et de découverte des lettres et des humanités. Dès la première année, la possibilité de couvrir une grande variété de matières, allant des langues anciennes à la géographie en passant par l’histoire, la philosophie, etc. m’a permis d’acquérir des connaissances extrêmement utiles aujourd’hui, dans le cadre de mon master, et de m’ouvrir des horizons intellectuels nouveaux. Je n’aurais jamais pensé me spécialiser en anglais avant d’entrer en prépa, et pourtant voilà que je suis maintenant étudiant en littérature américaine !
La qualité des enseignements et surtout l’enthousiasme des professeurs est un énorme plus, qui démarque Poincaré des autres classes préparatoires de la région et, peut-être même, de France. Contrairement aux « grosses prépas » parisiennes, l’accompagnement des élèves est extrêmement ciblé, les effectifs assez réduits (surtout en khâgne A/L), la pression mise sur les élèves n’est pas insurmontable (on ne finit pas avec un ulcère en fin de khâgne… même s’il n’est pas question de se rouler les pouces !), le concours et les ENS ne sont pas les seules perspectives offertes aux préparationnaires, etc.
Sans cet environnement intellectuel extrêmement vivifiant, je n’aurais pas pu intégrer l’ENS à la fin de ma deuxième année de khâgne. Pour toutes ces raisons, je reste encore très attaché au souvenir deux années passées à user le vieux parquet de Poincaré ! Je pense parfois avec nostalgie au plaisir que j’avais à aller en classe ou à réviser mes cours !

Passer trois ans en classe préparatoire MP au lycée Poincaré a été une expérience exigeante mais extrêmement enrichissante. J’ai pu compter sur un fort accompagnement des équipes pédagogiques qui s’adaptent à chaque profil pour nous permettre d’atteindre au mieux nos objectifs.
A l’époque, je ne savais pas encore précisement ce que je voulais faire, mais mon intérêt pour les mathématiques m’a guidée vers la MPSI. Aujourd’hui, je suis très heureuse de poursuivre mon parcours à l’ENSGSI à Nancy pour devenir ingénieure dans le domaine des jeux de société. Ces années au lycée Poincaré m’ont permis d’acquérir une base solide pour atteindre mes objectifs, même ceux que je n’avais pas encore envisagés au départ.
Membre de l’association Elles Bougent, je tiens à encourager davantage de filles à rejoindre les classes préparatoires scientifiques où elles ont parfaitement leur place.

Durant mon lycée, j’étais tiraillée entre l’envie de faire des sciences humaines et ma fascination pour la physique. Mais c’est finalement cette curiosité insatiable pour le monde de l’infiniment grand et de l’infiniment petit qui m’a poussé à aller en classe préparatoire maths physique (MPSI-MP) : c’était décidé, je voulais être astrophysicienne.
J’ai choisi le lycée Henri Poincaré non seulement pour sa proximité, mais surtout pour sa réputation d’excellence. Cette formation exigeante est aussi une expérience unique. On apprend à faire des maths (des vraies), à se discipliner, on repousse ses limites et on se surprend à fournir une quantité de travail dont on ne se pensait pas capable. Même si cela fait peur au début, qu’on a l’impression de ne pas être à sa place, on s’habitue rapidement à la cadence (au moins un DS et deux colles par semaine, youpi) tous ensemble et on finit (presque) par apprécier. Selon moi, le légendaire esprit de compétition et l’impitoyabilité des professeurs ne sont plus d’actualité. Ils ont au contraire laissé place à l’entraide et à la bienveillance tout en gardant un niveau d’exigence important. C’est d’ailleurs ce qui m’a le plus marqué en prépa : la qualité d’enseignement. Mes professeurs ont toujours été à l’écoute de chacun de nous, prêts à nous aider, et leur pédagogie rend les 12 h de maths et les 10 h de physique par semaine plus agréables à suivre. Je m’en rends d’autant plus compte aujourd’hui que je ne suis plus en prépa et que j’assiste à des journées avec 6 h de cours en amphithéâtre donnés par des chercheurs.
Comme je voulais faire de la recherche fondamentale en physique, les écoles d’ingénieurs ne m’intéressaient pas. C’est pour cela que j’ai choisi le Magistère de Physique fondamentale d’Orsay (si vous voulez les ENS en physique mais que vous ne réussissez pas, cette formation est pour vous). C’est une formation exigeante et, contrairement à beaucoup d’écoles d’ingénieurs, il faut travailler. Mais cela n’est pas un problème quand on étudie la relativité restreinte et générale, la physique quantique et statistique ou encore la cosmologie. C’est absolument passionnant. À cela s’ajoutent les nombreuses conférences organisées par l’université ainsi que par l’association d’astronomie et nous recevons de grands vulgarisateurs scientifiques comme Étienne Klein.
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Étant loin de chez moi, j’ai eu la chance de me retrouver à Poinca pendant mes 3 premières années en France.
Poinca est très grand pour que j’aie pu faire connaissance avec mes amis qui viennent de partout en France et au monde, mais il est aussi suffisamment petit pour qu’il n’ait pas manqué des discussions sympathiques entre potes ou des échanges chaleureux avec les personnels de l’école.
C’est aussi en classe prépa à Poinca que j’ai eu l’occasion d’aimer plus les maths, la science et les langues. J’ai appris à rêver les grands rêves et à travailler pour cela. Mais je n’y arriverais pas sans le soutiens incessants des mes profs, mes amis et les personnels de l’école.
Aujourd’hui, je suis à Centrale Supelec mais je porte toujours sur moi la couleur de Poinca !
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Je m’appelle Matthieu, j’ai 21 ans et j’ai intégré l’école d’ingénieurs des Mines de Paris à la rentrée de septembre 2024 après trois années de prépa au lycée Henri Poincaré à Nancy en filière PC.
Pendant ma terminale, je me posais beaucoup de questions sur mon orientation. J’aimais la physique, les maths et même les matières littéraires. Je voulais trouver une formation qui reste assez générale pour me permettre de découvrir plus en détail ces matières et voir ainsi ce qui me plaisait vraiment pour repousser à plus tard mon choix de spécialisation. La prépa m’a donné exactement ce que je désirais : une formation en maths, physique et chimie qui reprenait beaucoup d’éléments des licences de maths, physique et chimie que des amis à moi suivaient. Ceci m’a permis d’acquérir un bon niveau dans ces trois domaines grâce au rythme de travail efficace de la prépa et à l’investissement de mes professeurs qui faisaient leur maximum pour que chacun d’entre nous progresse et donne le meilleur de lui-même.
Pourquoi choisir Henri Poincaré plutôt qu’une autre prépa ? Mes professeurs de deuxième année portaient une attention particulière à ce que chaque élève trouve sa voie, l’école qui lui corresponde le mieux, pas nécessairement la plus prestigieuse. Ils étaient là pour nous aiguiller dans nos choix et nous soutenir dans notre travail. J’ai aussi ressenti une grande entraide entre les élèves, l’ambiance était à la bienveillance, chose qu’on ne retrouve pas nécessairement dans toutes les prépas. Bien entendu, Poincaré est une très bonne prépa qui envoie chaque année bon nombre d’élèves dans les écoles du top 5.
Aujourd’hui, je suis à l’école d’ingénieurs des Mines de Paris, où je réalise dès à présent des projets concrets permettant de mettre à profit mes connaissances apprises en prépa. Enfin, la prépa restera parmi les meilleures années de ma vie. J’y ai rencontré mes meilleurs amis et l’entraide face à la difficulté du travail forge de réelles amitiés.

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