Quand je suis arrivé en Classe préparatoire littéraire aux grandes écoles au lycée Henri Poincaré à Nancy, qui aurait pensé que j’allais passer parmi les deux plus belles années de ma vie ? Alors à tous ceux qui m’ont
lancé, « tu verras la prépa, c’est comme une prison », je leur réponds par ces mots. Non, la classe préparatoire n’est pas une prison ; c’est une porte grande ouverte sur l’ailleurs ; c’est un appel permanent à la curiosité ; c’est un enrichissement de tous les instants, tant intellectuel qu’humain. Car la classe préparatoire, ce n’est pas « s’enfermer dans sa chambre et lire des livres », c’est s’ouvrir au monde pour mieux le comprendre, c’est explorer l’inconnu pour mieux se trouver, c’est tester ses limites pour mieux se connaître. C’est aussi faire des rencontres, tisser des liens et se construire une nouvelle famille. C’est rire, sourire, s’émerveiller et essayer de rester sérieux. Car non, la prépa ce n’est pas « s’arrêter de vivre pendant deux ans », bien au contraire, c’est apprendre la vie pour mieux en jouir.
Pour tout cela, et alors que je viens fraîchement d’entrer au CELSA, je ne peux dire qu’une chose : merci Poinca.