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Très tôt, j’ai su que je voulais travailler dans le monde du livre. Je ne me voyais pas autrice, mais plutôt dans les coulisses de la publication, et je me suis rapidement intéressée aux mondes de l’édition et de la traduction. Même si j’étais particulièrement intéressée par cette dernière, il était important pour moi de ne pas me spécialiser directement après le lycée. La prépa littéraire était donc une belle option, qui me permettait de toucher à tout et d’explorer la littérature sans me fermer trop de portes. En terminale, j’ai découvert l’Ecole Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs (ESIT), et décidé que je devais absolument intégrer une CPGE pour réussir son concours d’entrée.
Je n’ai pas regretté mon choix. La classe préparatoire du lycée Poincaré m’a apporté tout ce que je recherchais : une méthode de travail rigoureuse, des professeurs passionnés et investis, qui m’ont soutenue dans mon projet, mais aussi et surtout un environnement propice à la réussite. J’ai d’ailleurs choisi de khûber plutôt que de faire une troisième année de licence en langues. Les langues vivantes étaient les matières les plus importantes pour moi au vu de mon objectif, mais j’ai apprécié la diversité des enseignements offerte par la prépa, qui a satisfait ma curiosité, et m’a permis de me construire une bonne culture générale. Une culture qui me sert beaucoup aujourd’hui, dans la suite de mes études !
Le concours d’entrée à l’ESIT ne se passe qu’après un bac +3, c’est pourquoi au terme de ma deuxième année de prépa, j’ai profité du concours pour m’essayer aux écoles de commerce. J’ai passé les écrits, les oraux, et envisagé d’intégrer l’EM Strasbourg où j’étais acceptée. Je suis reconnaissante d’avoir pu envisager cette autre possibilité, qui m’a finalement confortée dans mon choix de poursuivre la traduction.
Après trois ans, j’ai pu passer le concours d’entrée à l’ESIT, que j’ai réussi. C’est une formation très exigeante, ce qui se ressent dans la charge de travail ; la prépa m’a donc préparée à la formation elle-même, et pas seulement au concours d’entrée. L’ESIT répond à mes attentes en m’apportant la théorie du métier de traductaire, mais aussi les outils nécessaires pour l’exercer : un stage obligatoire, un réseau, et des conseils donnés par nos professeurs, qui sont aussi des traductaires en exercice.
Réussir une classe préparatoire et un concours n’est pas seulement une grande fierté, c’est une expérience qui ouvre énormément de portes et nous donne les clés de la réussite.